Bonjour ,
On continue la visite de la ville de Clermont Ferrand avec la visite de la cathédrale Notre Dame de l'Ascension .Elle est construite en pierre de lave ce qui lui donne cette couleur assez terne
La cathédrale gothique Notre-Dame de l’Assomption à Clermont-Ferrand fut précédée, au même emplacement, de trois sanctuaires chrétiens. La majeure partie de sa construction actuelle date du XIIIe siècle.
Elle se trouve au sommet de la butte centrale qui forme le centre ancien de Clermont-Ferrand, sur la place de la victoire, juste à côté de la statue du pape Urbain II, qui a lancé la première croisade au cours du concile de 1095.
Elle a été commencée au Vième siècle par un évêque de la cité des Arvennes nommé Saint Namace.
Ses constructions , diverses démolissions ainsi que plusieurs ajouts font qu'elle était constamment en travaux et ce
jusqu'en 1884..
De 1340 à 1355, Pierre de Cébazat, connu pour avoir travaillé à la Chaise-Dieu, acheva les trois travées de la nef, qui permettaient de rejoindre les tours romanes de l'église d'Étienne II. Les troubles de la guerre de Cent ans ne lui laissèrent pas le temps d'achever son œuvre. Durant les années qui suivirent, le chapitre se contenta de faire sculpter un nouveau chambranle pour la porte de sa sacristie.
La rose à dominante bleue placée au-dessus du portail nord date du XIVe siècle ainsi que celle à tonalité orangée qui surplombe le portail sud. Toutes les deux s’inscrivent dans un carré de 8,50 mètres de côté.
Entre 1444 à 1474, fut placé au-dessus du chœur le clocher dit « du retour », véritable dentelle de pierre ajourée. Il fut abattu après 1741.
Entre 1507 et 1512 fut élevée une haute toiture couverte de plomb, en remplacement du toit d'origine. Un projet de façade gothique flamboyant fut refusé par le chapitre car son coût était trop élevé.
Durant la Révolution, les révolutionnaires voulurent abattre l'église, mais le bénédictin Verdier-Latour réussit à les persuader qu'elle constituerait un excellent lieu de rassemblement populaire. Seuls jubé, stalles, autel, statues et mobilier, à l'exception du chandelier pascal de Philippe Caffieri, furent détruits et trois des tours des transepts furent rasées. La Bayette ne dut sa survie qu'à son utilité pratique : elle donnait l'heure !
La façade romane de la cathédrale d'Étienne II fut abattue en 1851.
Il fallut attendre 1866 pour que démarrent les travaux d'achèvement, réalisés d'après les plans de Viollet-le-Duc par son élève Anatole de Baudot. En 1884, la façade occidentale avec ses flèches et la dernière travée de la nef étaient enfin achevées dans le respect complet des méthodes de construction du Moyen Âge.
Seule la taille un peu plus sèche des pierres marque la différence. Détail peu remarqué, l'intérieur de l'édifice fut entièrement peint en faux appareil. L'emmarchement d'accès sur la rue des Gras ne fut réalisé, quant à lui, qu'au tout début de notre siècle. Détail curieux, lors de ces travaux la maison natale de Blaise Pascal fut détruite.(merci Wikipédia).
Il reste juste une stèle dans la rue .
Juste quelques photos ....
Ne partons pas sans parler un peu de Chamalières qui nous a laissé un accordéonniste célèbre .Cette ville n'a rien d'extraordinaire si ce n'est qu'elle est le quartier huppé de Clermont .
Bisous ,bizettes de mamie Jackk qui n'est pas contente de son billet .
Toutes mes excuses pour ce lamentable billet ...